1 Pierre 1/3.5

[3] Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour une vivante espérance, [4] pour un héritage exempt de corruption, de souillure, de flétrissure, et qui vous est réservé dans les cieux, à vous [5] que, par la foi, la puissance de Dieu garde pour le salut prêt à se manifester au dernier moment.

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Il faut noter ici que la miséricorde n’appartient pas seulement à Jésus, mais elle appartient aussi au Père. Le Père qui a tout créé, qui a donné les commandements. Il faut bien comprendre cela. La miséricorde procède de la Trinité et non pas seulement du « Cœur Miséricordieux » de Jésus. Le Père est juste, saint, et il fait miséricorde à qui se repent de ses fautes. Il n’est ni un « papa gâteau », ni un « père fouettard », mais il est un père aimant, qui veut le salut de ses enfants.

Myriam de Gemma

1 Pierre 1/6.9

[6] Vous en tressaillez de joie, bien qu'il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, [7] afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l'or périssable que l'on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la Révélation de Jésus Christ. [8] Sans l'avoir vu vous l'aimez ; sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d'une joie indicible et pleine de gloire, [9] sûrs d'obtenir l'objet de votre foi : le salut des âmes.

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Prenons conscience que les premiers chrétiens n’étaient ni englués dans la consommation, le confort, ni englués dans la « puissance du raisonnement humain ». La foi du cœur était l’essentiel. Ils croyaient en Jésus Christ, en son amour pour eux et cela réjouissait leurs cœurs. Ils n’avaient jamais entendu auparavant qu’un dieu pouvait les aimer, les aimer au point de mourir pour eux, en leur offrant la vie éternelle avec Lui. Aujourd’hui pour beaucoup, cela est une réalité intellectuelle et l’amour a du mal à trouver sa place. Pourtant l’amour de Dieu, l’amour du Christ est une réalité concrète dans la vie du chrétien, mais encore lui faut-il s’ouvrir , sans peur, sans réserve à cet amour divin, en se détachant de ses amours terrestres .

Myriam de Gemma

1 Pierre 1/10.12

[10] Sur ce salut ont porté les investigations et les recherches des prophètes, qui ont prophétisé sur la grâce à vous destinée.[11] Ils ont cherché à découvrir quel temps et quelles circonstances avait en vue l'Esprit du Christ, qui était en eux, quand il attestait à l'avance les souffrances du Christ et les gloires qui les suivraient.[12] Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ce message, que maintenant vous annoncent ceux qui vous prêchent l'Evangile, dans l'Esprit Saint envoyé du ciel, et sur lequel les anges se penchent avec convoitise.

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Toute l’œuvre de la Parole de Dieu a pour but le salut des âmes ; le salut de la personne qui lit la parole et s’en imprègne, mais aussi le salut de ceux et celles à qui cette personne enseignera la parole. ‘est dire ici toute l’importance de l’évangélisation et de la catéchèse ! Il en va du salut des âmes.

Les prophètes ont annoncé la venue du Messie, ils savaient que la parole du salut offert concernaient d’abord ceux qui vivraient ce moment. Cela s’inscrivait pour eux dans l’histoire. Mais l’histoire, en Dieu, est UNE, il n’y a pas un avant et un après. Le salut les concernaient donc eux aussi mais ils n’en seraient le bénéficiaires qu’à la résurrection du Christ …. D’où les âmes des justes qui se montrèrent dans Jérusalem lors de sa résurrection.

Ils ont cherché à savoir les temps et circonstances, oui ! Mais il ne leur a été révélé que ce qu’ils avaient besoin de savoir. Les temps, les moments et la manière d’opérer appartiennent à Dieu et pas aux hommes, et cela est encore valable aujourd’hui au cœur des évènements que nous vivons.

L’Eprit Saint agissait déjà, il a agi dès le début de la création. Les hommes y étaient moins sensibles en ces temps-là, car la pleine révélation ne devait venir qu’avec la pentecôte. Ceci étant aucune prophétie n’aurait pu avoir lieu sans l’action de l’Esprit-Saint. *

Les anges « se penchent avec convoitise ». La convoitise au sens humain n’existe pas dans le ciel, c’est ici une image pour bien montrer la grâce extraordinaire qui est faite à l’âme humaine ! Il existe une communion à Dieu dans l’âme humaine qui n’existe pas dans l’union des anges à Dieu. Nous ne pouvons saisir pleinement cela ici-bas, mais nous le comprendrons lorsque le ciel deviendra votre séjour ! Il ne manque rien aux anges, ils sont simplement à un autre niveau …. Un niveau qui nous est bien supérieur en tant qu’humain et c’est pour cela qu’ils nous sont offerts comme guides et soutiens. Au ciel ce soutien ne sera plus nécessaire.  Amen

Myriam de Gemma.

1 Pierre1/13.16

[13] L'intelligence en éveil, parfaitement sensée, espérez pleinement en la grâce qui doit vous être apportée par la Révélation de Jésus Christ. [14] En enfants obéissants, ne vous laissez pas modeler par vos passions de jadis, du temps de votre ignorance. [15] Mais, à l'exemple du Saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite, [16] selon qu'il est écrit : Vous serez saints, parce que moi, je suis saint.

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Entendre la parole, la laisser descendre en votre cœur n’exclut absolument pas l’intelligence. Il faut comprendre la parole et non pas seulement la recevoir « affectivement ».  C’est lorsque l’on a compris la parole en ce qu’elle veut dire, en ce qu’elle exige, que l’on peut la vivre dans l’amour de Dieu, parce que l’on se sait aimé par Dieu.

En ce sens l’obéissance est capitale. Il ne s’agit pas d’obéir légalement, par obligation mais d’obéir parce que Celui qui nous aime et que l’on aime, nous le demande. Alors l’obéissance devient parfaite. Et l’obéissance parfaite est le chemin de la sainteté, c'est-à-dire la route qui nous conduit à ressembler de plus en plus à Dieu. Non parce que l’on se prend pour Dieu dans son « pouvoir », cela est orgueil et contraire à Dieu, (le diable en est le représentant !) mais parce que l’on aime de plus en plus et que l’on s’oublie soi-même en devenant offrande et source de vie.

Myriam de Gemma

1 Pierre 1/17.20

[17] Et si vous appelez Père celui qui, sans acception de personnes, juge chacun selon ses œuvres, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre exil.[18] Sachez que ce n'est par rien de corruptible, argent ou or, que vous avez été affranchis de la vaine conduite héritée de vos pères,[19] mais par un sang précieux, comme d'un agneau sans reproche et sans tache, le Christ,[20] discerné avant la fondation du monde et manifesté dans les derniers temps à cause de vous.

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Pierre s’adresse ici a des chrétiens il ne faut pas l’oublier, lorsqu’il affirme que Le Père est le Père de tous et de chacun, sans aucune préférence.

C’est un enseignement important car les hommes limite le Père à leur image, c'est-à-dire aimant ce qui font le bien et détestant ceux qui font le mal. C’est une grande hérésie. Le Père aime chacun et appelle chacun à la sainteté et au salut. Ce qu’il déteste, ce sont les œuvres mauvaises et l’endurcissement du cœur. Nul ne peut se racheter par des œuvres uniquement caritatives ou financières, s’il ne regrette pas ses actes. La réparation n’est pas une compensation, une espèce de relation commerciale. Non, seuls l’amour et la vérité peuvent ouvrir la porte de la miséricorde et donc du salut. Certes Jésus a tout pris sur lui, certes son sacrifice est saint et entier, mais il nous laisse la part de la réponse d’amour. L’amour a dépassé la loi mais l’amour est aussi plus exigeant que la loi.

Myriam de Gemma