1 PIERRE / 1 Pierre 3

1 Pierre 3/1.6

[1] Pareillement, vous les femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient, sans parole, gagnés par la conduite de leurs femmes, [2] en considérant votre vie chaste et pleine de respect. [3] Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux tressés, de cercles d'or et de toilettes bien ajustées, [4] mais à l'intérieur de votre cœur dans l'incorruptibilité d'une âme douce et calme : voilà ce qui est précieux devant Dieu. [5] C'est ainsi qu'autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu se paraient, soumises à leurs maris : [6] telle Sara obéissait à Abraham, en l'appelant son Seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants, si vous agissez bien, sans terreur et sans aucun trouble.

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Le respect du mari implique non seulement la fidélité dans le mariage, mais aussi l’attention au mari, l’aidant à grandir mais sans lui imposer la loi, la prière, la pratique du culte. Aujourd’hui peu d’hommes adhèrent à la foi (par rapport au nombre de femmes), cela ne les empêche ni d’être honnêtes ni d’être charitables et aimants. Une femme despotique ne fait que participer au recul de son mari dans l’amour du couple et dans la foi.

La femme est puissante si elle reste ferme dans sa conviction mais discrète dans son appel de l’autre. La douceur et la patience en ce domaine font beaucoup plus que force et que colère.

Il faut comprendre aussi que la beauté extérieure (maquillage vêtement…) si elle est agréable, n’est pas principale dans la tenue d’un couple, ce qui l’est c’est l’amour qui prend soin de l’autre.  De même si la tenue de la maison et des repas est importante ce n’est pas là l’essentiel, c’est toujours l’amour qui prend soin de l’autre. Il faut donc grandir dans l’amour qui se donne et qui donne le temps à l’autre pour cheminer et se convertir. 

Myriam de Gemma

1 Pierre 3/7.

[7] Vous pareillement, les maris, menez la vie commune avec compréhension, comme auprès d'un être plus fragile, la femme ; accordez-lui sa part d'honneur, comme cohéritière de la grâce de Vie. Ainsi vos prières ne seront pas entravées.

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Aujourd’hui, dans votre société, la femme a pris sa place d’égale de l’homme (et même plus), Ce qui n’empêche que la psychologie de l’homme n’est pas celle de la femme, la différence restera toujours. L’homme manque souvent de poésie, de tendresse, car il va à l’essentiel et parfois, il oublie simplement de dire, de montrer à sa femme, qu’il l’aime. Pour lui travailler c’est aimer, ramener le salaire c’est aimer. Mais une femme a toujours besoin d’être choisie, rechoisie … et encore rechoisie, faute de quoi elle risque de se croire considérée comme un meuble et elle en souffrira, voire elle partira. Là aussi il faut donc grandir dans l’amour qui prends soin de l’autre. 

Myriam de Gemma