Mat 13,36-43

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,36-43.

 

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;  le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.  L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.  De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.  Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;  ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.  Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

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Devant certains évènements, des gens se demandent si c’est maintenant la fin du monde !

Question inutile, puisque la fin pour chacun sera sa propre mort. Demandons-nous donc plutôt, si dans la vie qui est la nôtre, nous nous comportons comme des « fils du royaume » ou des « fils du mauvais ».

Cette question là est importante, car l’homme n’est ni ange ni bête, il est humain avec sa capacité de bien et sa capacité de mal, avec sa pleine liberté intérieure et dans cette liberté sa capacité d’aimer ou de ne pas aimer.

Qui sommes-nous réellement ? Quels comportements avons-nous ? Ne laissons pas les jours passer sans cette remise en cause, car nous ne savons pas l’heure à laquelle Dieu nous rappellera à lui …. Et alors il sera bien tard pour nous remettre en question.

 Aujourd'hui nous voyons à quel point les pourvoirs d'état nous obliqent à des comportements qui ne devraient pas être les nôtres.  Dans cette pandémie de covid, s'il est vrai qu'il y a des précautions sanitaires à prendre, il n'est pas juste par exemple d'obliger la fermeture des églises alors que les magasins, les restaurants et autres lieux publics restent ouverts. Il n'est pas juste non plus que la communion soit interdite, que le chrétien ne puisse plus recevoir les sacrements. Il y a eu dans les siecles passés de grandes épidémies, mais la communion n'a pas été interdite. Les prêtres, tels des médecins allaient au secours des âmes (et aussi des corps parfois). Force nous est de constater aujourd'hui la tiédeur, voir la peur de nos pasteurs et notre propre peur aussi !  Avons-nous encore foi en la puissance de la présence réelle du Christ dans l'hostie ? Avons-nous encore véritablement la foi ? Avons-nous encore le courage de la foi ? Il est urgent de nous poser ces questions, personnellement, car il en va du salut de notre âme. Covid ou pas, il nous faudra bien mourir un jour, que dirons-nous alors, au Seigneur lorsque nous paraitrons devant lui ?  IL est vraiment temps de nous interroger et de nous décider à vivre notre foi, car les temps ne vont pas s'arranger ... Prenons bien garde de ne pas prendre le chemin du reniement de Dieu ! . 

 Myriam de Gemma