Sacrement / Puis-je communier alors que je suis divorcé ?

L’église ne s’oppose pas à ce que les divorcés communient à la condition expresse qu’ils ne soient pas remariés ou qu’ils ne vivent pas en concubinage et que bien sur ils soient en état de grâce pour communier.

NOTE DU COMPENDIUM DU CATÉCHISME DE  ’ÉGLISE CATHOLIQUE

291. Qu’est-il exigé pour recevoir la Communion?

Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à l’Église catholique et être en état de grâce, c’est-à-dire sans conscience d’avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d’avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la Communion. Il importe aussi d’avoir un esprit de recueillement et de prière, d’observer le jeûne prescrit par l’Église et d’avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ.

349. Quelle est la position de l’Église à l’égard des divorcés remariés?

Fidèle au Seigneur, l’Église ne peut reconnaître comme Mariage l’union des divorcés remariés civilement. « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari pour en épouser un autre, elle est coupable d’adultère » (Mc 10,11-12). À leur égard, l’Église fait preuve d’une sollicitude attentive, les invitant à une vie de foi, à la prière, aux œuvres de charité et à l’éducation chrétienne de leurs enfants. Mais aussi longtemps que dure leur situation, qui est objectivement contraire à la loi de Dieu, ils ne peuvent recevoir l’absolution sacramentelle, ni accéder à la communion eucharistique, ni exercer certaines responsabilités dans l’Église.

Myriam de Gemma