ECCLESIASTE / Ecclésiaste 1

Ecclésiaste 1/ 2-11

Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

------

Le temps fuit ! Et tout passe en ce monde ! Nous aussi nous passons. Pourtant nous voulons construire, acquérir comme si nous devions vivre éternellement sur cette terre.  Qui se souviendra encore de nous 50 ans après notre mort ?  Alors pourquoi autant se fatiguer pour les choses terrestres qui disparaitront et ne pas s’occuper des spirituelles qui elles, resteront ?

Les modalités du monde changent, mais le fond du cœur humain est toujours le même, avec ses conflits intérieurs. Que ne savons-nous pas retirer les leçons du passé, pour vivre le présent  et envisager l’avenir ?

 Ce texte nous invite à une réflexion sur ce qui fait notre vie, sur ce qui motive nos actions …  Mais posons nous aussi la question suivante ; quelle place laissons-nous à Dieu en notre vie ? Car lorsque notre heure viendra, nous le rencontrerons face à face, qu’aurons nous à lui dire alors ?

Myriam de Gemma