FOI   et superstition

Introduction

L‘homme vit dans un monde qui le dépasse, il ne domine pas tout, surtout pas sa destinée. Dans sa fragilité, l’homme a en lui des peurs, notamment celle de son avenir. par ailleurs, il existe aussi en l’homme, à travers ce désir de sécurité, le besoin même de dominer les autres et les évènements. C’est ce besoin de maîtriser cet « avenir inconnu » qui nous pousse généralement vers des pratiques superstitieuses.

Tout au long de la bible, nous voyons cela. Dans l’Ancien /testament par exemple, Saül va contacter la magicienne d’Endor pour connaître son avenir  (1 Sam 28/3.25 )

Samuel était mort, tout Israël avait fait son deuil et on l'avait enseveli à Rama, dans sa ville.  Saül avait expulsé du pays les nécromants et les devins.   4 - Tandis que les Philistins, s'étant groupés, venaient camper à Shunem, Saül rassembla tout Israël et ils campèrent à Gelboé.   5 - Lorsque Saül vit le camp philistin, il eut peur et son cœur trembla fort.   6 - Saül consulta Yahvé, mais Yahvé ne lui répondit pas, ni par les songes, ni par les sorts, ni par les prophètes.   7 - Saül dit alors à ses serviteurs : " Cherchez-moi une nécromancienne, que j'aille chez elle et que je la consulte ", et ses serviteurs lui répondirent : " Il y a une nécromancienne à En-Dor.  "  8 - Saül se déguisa et endossa d'autres vêtements, puis il partit avec deux hommes et ils arrivèrent de nuit chez la femme.  Il lui dit : " Je t'en prie, fais-moi dire l'avenir par un revenant, et évoque pour moi celui que je te dirai.  "  9 - Mais la femme lui répondit : " Voyons, tu sais toi-même ce qu'a fait Saül et comment il a supprimé du pays les nécromants et les devins.  Pourquoi tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ? "  10 - Alors Saül lui fit ce serment par Yahvé : " Aussi vrai que Yahvé est vivant, dit-il, tu n'encourras aucun blâme pour cette affaire.  "  11 - La femme demanda : " Qui faut-il évoquer pour toi ? ", et il répondit : " Évoque-moi Samuel.  "  12 - Alors la femme vit Samuel et, poussant un grand cri, elle dit à Saül : " Pourquoi m'as-tu trompée ? Tu es Saül! "  13 - Le roi lui dit : " N'aie pas peur! Mais que vois-tu ? " et la femme répondit à Saül : " Je vois un spectre qui monte de la terre.  "  14 - Saül lui demanda : " Quelle apparence a-t-il ? ", et la femme répondit : " C'est un vieillard qui monte, il est drapé dans un manteau.  " Alors Saül sut que c'était Samuel et, s'inclinant la face contre terre, il se prosterna.  

Dans le Nouveau testament aussi, nous voyons les apôtres confrontés à des magiciens tel Simon, dans actes 8/9.24 .

Or il y avait déjà auparavant dans la ville un homme appelé Simon, qui exerçait la magie et jetait le peuple de Samarie dans l'émerveillement.  Il se disait quelqu'un de grand,  10 - et tous, du plus petit au plus grand, s'attachaient à lui.  " Cet homme, disait-on, est la Puissance de Dieu, celle qu'on appelle la Grande.  "  11 - Ils s'attachaient donc à lui, parce qu'il y avait longtemps qu'il les tenait émerveillés par ses sortilèges.   12 - Mais quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, ils se firent baptiser, hommes et femmes.   13 - Simon lui-même crut à son tour ; ayant reçu le baptême, il ne lâchait plus Philippe, et il était dans l'émerveillement à la vue des signes et des grands miracles qui s'opéraient sous ses yeux.   14 - Apprenant que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean.   15 - Ceux-ci descendirent donc chez les Samaritains et prièrent pour eux, afin que l'Esprit Saint leur fût donné.   16 - Car il n'était encore tombé sur aucun d'eux ; il avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.   17 - Alors Pierre et Jean se mirent à leur imposer les mains, et ils recevaient l'Esprit Saint.   18 - Mais quand Simon vit que l'Esprit Saint était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent.   19 - " Donnez-moi, dit-il, ce pouvoir à moi aussi : que celui à qui j'imposerai les mains reçoive l'Esprit Saint.  "  20 - Mais Pierre lui répliqua : " Périsse ton argent, et toi avec lui, puisque tu as cru acheter le don de Dieu à prix d'argent !  21 - Dans cette affaire il n'y a pour toi ni part ni héritage, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu.   22 - Repens-toi donc de ton mauvais dessein et prie le Seigneur : peut-être cette pensée de ton cœur te sera-t-elle pardonnée ;  23 - car tu es, je le vois, dans l'amertume du fiel et les liens de l'iniquité.  "  24 - Simon répondit : " Intercédez vous-mêmes pour moi auprès du Seigneur, afin que rien ne m'arrive de ce que vous venez de dire.  " 

La bible nous montre non seulement que Dieu est bien plus puissant que toute magie comme dans le passage de  Moise et des mages égyptiens) ( ex 7/ 10.12 )

Moïse et Aaron allèrent trouver Pharaon et firent comme l'avait ordonné Yahvé. Aaron jeta son bâton devant Pharaon et ses serviteurs, et il se changea en serpent.  11 - Pharaon à son tour convoqua les sages et les enchanteurs, et, avec leurs sortilèges, les magiciens d'Égypte en firent autant.  12 - Ils jetèrent chacun son bâton qui se changea en serpent, mais le bâton d'Aaron engloutit leurs bâtons. 

Mais encore qu’il réprouve totalement ces pratiques. Dans Lévitique nous voyons même que cette pratique est punie de mort (Lev 20./.27)

 L'homme ou la femme qui parmi vous serait nécromant ou devin : ils seront mis à mort, on les lapidera, leur sang retombera sur eux. 

S’il est certain qu’aujourd’hui nous ne pratiquons plus la magie, divination etc. exactement comme au temps de l’Ancien Testament, il n’en reste pas moins vrai que nous la pratiquons encore bien souvent :

  • Chercher son avenir dans les horoscopes
  • Se faire tirer les cartes (tarots, runes …)
  •  Lire dans les lignes de la main
  • aller voir des médiums, des voyants
  •  faire de la numérologie
  • faire appel aux esprits
    • …….etc.

Tout cela est proscrit par la foi en Jésus, Fils unique de Dieu, Dieu lui-même et seul maître de la vie. Chaque fois que nous avons recours à une telle pratique, nous disons non seulement à Dieu que nous n’avons pas confiance en lui, mais encore que notre vie nous appartient et qu’il n’a aucun droit sur elle. Par là-même, que nous le voulions ou non, nous ouvrons la porte de notre âme à l’emprise du malin. Nous nous mettons à plus ou moins long terme sous sa dépendance.

Forces du bien et du mal

Il y a dans le monde les forces du bien et les forces du mal, toutes les deux, bien supérieures aux simples forces humaines. Entre ces deux forces, l’homme ne peut vivre de façon neutre, il suivra les unes ou les autres ! Bien souvent, nous n’avons pas conscience de cet enjeu lorsque nous nous laissons attirer par les « sciences occultes » . Nous prenons cela au début comme une curiosité, comme un jeu inoffensif …. Mais bientôt nous ne savons plus nous en passer. Nous croyons gérer notre avenir parce que soi-disant nous le connaissons ! En fait la réalité est que nous abdiquons notre liberté au profit de ce que nous découvrons et nous nous mettons sous la dépendance d’une force qui non seulement nous dépasse, mais qui risque bien de nous écraser totalement au bout d’un certain temps et cheminement !

Il faut ici poser la question du bien et du mal et donc des forces que le bien et le mal représentent.

Lorsque nous regardons le monde autour de nous, nous voyons de bonnes choses comme les actes de charité, d’amour, de compassion etc. et nous voyons aussi le mal comme la guerre, la haine etc. Nous nous rendons bien compte que ces actes, c’est l’homme qui les pose ; il a donc la possibilité de faire le bien comme le mal. C’est tellement évident que Jésus dans le Pater, nous dit de prier ainsi : « délivre nous du mal » c’est à dire délivre nous du mal qui peut nous atteindre mais aussi du mal que nous pourrions faire. Et cela nous amène à nous poser une question d’importance. Puisque Dieu est bon et que l’homme est à sa ressemblance, alors pourquoi faisons-nous le mal ? D’où vient en nous, cette puissance du mal ? Et puisque ce mal apparemment existe, sera-t-il un jour détruit ? Et comment ? Question fondamentale, dont la réponse doit avoir des conséquences concrètes sur notre vie de tous les jours.

Tout homme se trouve un jour confronté à cette question, et il doit y apporter une réponse. Pour le chrétien, le mal se situe dans le récit du péché originel en Genèse 3/1.24 ; où l’homme touche à ce que Dieu lui interdit !

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme :  Alors, Dieu a dit :  Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?  2 - La femme répondit au serpent :  Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.  3 - Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit :  Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort.  4 - Le serpent répliqua à la femme :  Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !  5 - Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal.  6 - La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.  7 - Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; il cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes. 8 - Ils entendirent le pas de Yahvé Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour, et l'homme et sa femme se cachèrent devant Yahvé Dieu parmi les arbres du jardin.  9 - Yahvé Dieu appela l’homme:  Où es-tu ? dit-il.  10 - J'ai entendu ton pas dans le jardin, répondit l'homme; j'ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché.  11 - Il reprit :  Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger !  12 - L'homme répondit:  C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre, et j'ai mangé !  13 - Yahvé Dieu dit à la femme :  Qu'as-tu fait là ? et la femme répondit :  C'est le serpent qui m'a séduite, et j'ai mangé.  14 - Alors Yahvé Dieu dit au serpent :  Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie. 15 - Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon.  16 - A la femme, il dit :  Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi.  17 - A l'homme, il dit :  Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. 18 - Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs. 19 - A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise.  20 - L'homme appela sa femme Eve, parce qu'elle fut la mère de tous les vivants.  21 - Yahvé Dieu fit à l'homme et à sa femme des tuniques de peau et les en vêtit.  22 - Puis Yahvé Dieu dit :  Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive pour toujours !  23 - Et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré.  24 - Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Éden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie. 

Bien sur ce récit imagé n’est pas un article journalistique révélant des faits authentiques, c’est un texte de foi ; écrit par les scribes et les docteurs de la loi sous la déportation de Nabuchodonosor, afin de refixer la foi du peuple hébreu, fort tenté par toutes les idoles qu’il voyait à Babylone. Mais ce récit n’en reste pas moins important, car il affirme que l’homme créé à la ressemblance de Dieu, s’est révolté contre lui, en lui désobéissant : Il avait été créé libre et responsable, il l’est resté, mais il a perdu son immortalité car coupé de sa relation de confiance d’avec Dieu, il ne pouvait plus rester auprès de lui et le voir face à face. Dieu aurait pu le condamner pour l’éternité, mais il aimait sa « créature » ! Et il trouve alors, si l’on peut parler ainsi, la « solution terre », c’est à dire de permettre à l’homme de le rechercher de tout son cœur, de toute sa force, de toute son âme, à travers même le chemin qu’il a pris. Il a voulu joué au « maître de la vie », il va devoir vivre avec cela …Au moins un certain temps ! La terre se fera dure à cultiver ; l’homme devra assumer selon ses propres possibilités les forces de la nature ; la maternité elle même se fera dans la douleur et la tâche du péché se répandra sur toutes les générations !

Il est important de bien comprendre ici, que notre terre et notre vie sur terre ne sont pas une finalité en soi, mais un passage, pour trouver le Cœur de Dieu et la possibilité de pouvoir de nouveau le regarder face à face et vivre de nouveau la félicité éternelle avec lui.

Notre situation dans ce monde n’est pas à prendre comme une punition, Dieu n’est pas un Père sadique. Il est à prendre comme une seconde chance, comme une classe de rattrapage, si je peux m’exprimer ainsi. Cependant il est vrai, reconnaissons le, que le chemin de retour est ardu, et que n’ayant pas toujours en vue cet objectif de retrouver le Cœur de Dieu, nous avons bien du mal à accepter toutes les épreuves et situations de la vie humaine.

Mais quelle est la condition de l’homme aujourd’hui ? C’est un être responsable c’est à dire tout à fait capable de choisir entre le bien et le mal. Comme il doit réapprendre à choisir Dieu, celui-ci va respecter sa liberté et le marquer de Sa vie et de son Amour, autant que l’homme voudra bien le laisser faire.

Etre chrétien c’est croire en Jésus Christ, reconnu comme fils unique de Dieu et Dieu lui-même. C’est avoir confiance en sa parole et donc obéir en toute liberté et confiance à ce qu’il, nous enseigne. Et son enseignement se trouve dans la bible .Or la bible nous montre bien que le mal existe, que ces puissances spirituelles ou mauvais esprits, ou mauvais anges sont réels, mais qu’en tout état de cause, ils ne sont pas Dieu ! Ils ne sont que des créatures et créatures déchues, mêmes s’ils tentent de nous persuader du contraire. Dieu est le seul Dieu et le seul maître de toute la création qu’elle soit visible ou invisible.

Jésus nous a montré sa toute puissance à ce sujet lors de sa vie terrestre : il guérissait toutes maladies et chassait les démons. Satan a essayé aussi de le tenter, mais en vain ! Plus même, par sa mort et sa Résurrection le Christ nous ouvre les portes de la vie éternelle et il nous délivre ainsi de toute emprise du mal pour l’éternité. Seule condition : croire en lui, c’est à dire à dire vivre de sa parole, vivre avec lui, le reconnaissant comme notre Seigneur et sauveur !

La terre nous l’avons dit n’est pas notre finalité, celle ci étant la vie éternelle avec Dieu. La terre n’est que le lieu où nous avons à apprendre à découvrir l’amour de Dieu pour nous et à venir à lui de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre force, de toute notre âme. Cela implique, nous le sentons bien tout un combat spirituel contre le mal, ce mal qui n’a qu’un but : nous détourner de l’amour de Dieu.

Or l’une des premières ruses du malin est de faire croire qu’il n’existe pas ! Et si l’on croit qu’il existe alors il nous fait croire qu’il est inoffensif et que pratiquer certaines choses n’est pas dangereux ! Nous nous rendons généralement compte de notre erreur lorsqu’il est déjà bien tard !

Mais même là, le mal ne peut rien, si nous nous tournons vers Dieu, si nous reconnaissons notre erreur et lui en demandons sincèrement pardon ! Dieu est amour, il ne veut pas notre mort, il veut que nous vivions. Il est la Vie ! Il nous a donné sa vie par Jésus Christ. Un cri sincère vers Dieu nous délivre de toute emprise du mal, sachons le bien ! Cependant il paraît bien plus sage de ne pas atteindre de telles extrémités pour vivre enfin de l’amour de Dieu. Pourquoi courir ainsi après les difficultés et les souffrances alors qu’en écoutant la parole de Dieu nous pouvons l’éviter ?

Les idoles

Que nous demande Jésus ? D’aimer dieu et notre prochain comme nous même ; de croire qu’il est mort et ressuscité pour que nous ayons la vie éternelle, et de suivre ses enseignements.

Or si nous prenons le temps de lire la bible, les évangiles, nous nous apercevons vite que Dieu condamne toute pratique magique, superstitieuse et culte d’idoles.

Certes les idoles de bois, de bronze d’argent ou d’or de l’Ancien Testament n’existent plus pour le chrétien d’aujourd’hui, mais croire qu’il n’a pas d’autres idoles est faux. Nous nous en créons encore aujourd’hui ; elles ont pour noms : pouvoir, argent, sexe, supériorité, domination, apparence mondaine... Etc. et au nom de tout cela l’évangile est bafoué !

Vouloir connaître notre avenir est aussi une idole

A chaque fois que nous nous détournons ainsi de Dieu pour vivre une pratique superstitieuse, magique, nous nous tournons vers notre idole, celle que nous nous sommes créée. Or suivre les idoles c’est se couper de la communion du Christ qui nous dit d’aimer Dieu seul ! Comment est-il possible de communier réellement au Corps du Christ alors même que nous nous livrons à des pratiques qui lui marquent notre manque de confiance et d’obéissance en sa parole ? Comment pouvons nous vraiment nous unir dans la foi, à Jésus Christ alors que par ailleurs nous appelons des esprits (et quels esprits ?….)  pour répondre à nos questions et nous guider dans nos décisions ? Nous ne pouvons suivre à la fois deux maîtres : Dieu et nos idoles ! Il nous faut choisir !

Saint Paul dit que suivre les idoles c’est sacrifier aux démons. Il ne fait pas là dans la demi-mesure, mais il a raison. Qui n’est pas pour Dieu est contre Dieu. Ou nous faisons le bien, ou nous faisons le mal, c’est à dire tout ce qui est contraire à la parole de Dieu. La bible est la parole de Dieu, la tronquer, la limiter, n’y retenir que ce qui nous arrange, est se tromper gravement et de plus offenser Dieu. Apprenons donc à regarder notre vie à la lumière de la parole de Dieu, examinons la pour voir si ce que nous vivons et bien en accord avec Lui. Si tel n’est pas le cas, alors reconnaissons-le et arrêtons nos mauvaises pratiques. Convertissons-nous. Dieu est amour, il ne veut pas nous condamner mais nous conduire à la Vie Eternelle. Quoique nous ayons fait, il nous attend, tel le Père de l’enfant prodigue. Aucune force du mal ne peut prévaloir devant sa puissance et son amour.

Connaître son destin

Beaucoup de gens s’intéressent aux horoscopes et autres thèmes astraux ; Nous attendons que le ciel nous dévoile ce qui doit arriver, ce qui doit nous arriver.

Ce mot ciel désigne dans notre langage aussi bien le ciel physique tel que les astronomes et les astronautes nous le montrent, que le ciel invisible qui est la demeure de Dieu. Limitation de langage !

De tout temps le ciel a été le symbole de ce que l’homme ne pouvait atteindre, ne pouvait dominer, c’était une grande source de mystère. De là, à faire un amalgame entre le physique et le spirituel, il n’y a qu’un pas, vite franchi et très tôt dans l’histoire de l’humanité on a vu apparaître astrologues et devins divers ! Aujourd’hui encore notre société fourmille d’astrologues qui, soit réellement convaincus de leur « science », soit par esprit de profit et de domination, nous demandent beaucoup d’argent pour nous annoncer notre avenir ! Ces gens nous disent que les astres déterminent notre vie, notre avenir, que quoique nous fassions ce qui est écrit dans les astres arrivera ….et nous les payons pour savoir cela ! A quoi nous sert donc notre raison, notre intelligence, si nous nous laissons ainsi manœuvrer par de telles personnes ? Pourquoi payer pour des informations qui au bout du compte ne nous servirons à rien …. Si ce n’est à ne pas avoir le courage de prendre nos propres décisions et orientations de vie.

De tous temps les hommes ont été sensibles à la présence des étoiles et des astres : soleil, lune, étoiles, planètes. Dans l’Ancien Testament nous voyons qu’ils ont servi à l’homme pour mesure le temps et établir des calendriers. Nous voyons aussi que les hommes croyaient que les astres notamment par leurs cycles réguliers imposaient certains rythmes aux choses de la terre et aux hommes même. Ces corps lumineux leur semblaient liés aux puissances surnaturelles qui pour eux dominaient l’humanité et définissaient les destins. Voilà bien le mot lâcher : le destin ! Croire que l’homme dépend des astres ou autres, qu’il est prédestiné depuis sa naissance jusqu’à sa mort, revient à dire qu’il aucun pouvoir sur sa vie, que quoiqu’il fasse il n’échappera pas à ce qui doit lui arriver. Cela n’est pas compatible avec la foi en Dieu, Père, qui nous a créés libres et responsables de chacun de nos actes. Certains diront : « Oui mais Dieu appelle aussi les gens, il les prédestine à telle ou telle vocation ! » Oui, Dieu appelle ; mais il respecte notre liberté et c’est chaque jour qu’il écrit avec chacun de nous, notre vie en fonction des oui et des non que nous lui disons. Nous ne sommes pas des marionnettes, mais des enfants aimés qui vivons avec Dieu notre Père, toute la différence est là. Il n’est donc pas possible de dire à la fois «  Seigneur je crois en ton amour, je veux vivre librement avec toi » et en  même temps dire : «  Il faut que je vois ce que dit mon horoscope pour prendre telle ou telle décision » Nous sentons bien qu’il y a là une opposition fondamentale entre la foi au Christ Seigneur de toute vie et la prédestination astrologique !

Que les astres influent sur le cosmos, telle que la lune sur les marées cela tient plus de l’astronomie, science «matérielle » concrète que de l’astrologie qui n’est que spéculation de l’esprit. La bible a toujours mis en garde contre cela. Jésus nous dit, non de questionner les astres pour connaître notre avenir ou savoir que faire mais bien de prier le Père, qui non seulement sait ce dont nous avons besoin mais encore intervient dans notre vie pour notre bien pour peu que nous le lui demandions et que nous suivions sa parole dans l’amour et la confiance.

Dès lors nous pouvons faire nôtre la parole de Saint Paul aux Colossiens, qui eux aussi se laissaient abuser par des pratiques de fausse croyances :

«  Prenez garde qu’il ne se trouve quelqu’un pur vous réduire en esclavage par le vain livre de la «  philosophie » selon une tradition toute humaine, selon les éléments du monde et non selon le Christ…..Du moment que vous êtes morts avec le Christ, pourquoi vous plier à des ordonnances comme si vous vivez encore dans le monde ? »  Colossiens 2/8 et 20

Si vraiment nous croyons au Christ, vrai fils de Dieu, mort sur la croix et ressuscité pour nous alors il n’y a plus de déterminisme astral, plus de destins inscrits dans le ciel et dès lors rechercher cela, c’est courir après les idoles et nier la rédemption éternelle que le Christ nous offre, par sa mort et sa résurrection.

Ceci est valable pour la recherche de notre destin à travers les astres mais aussi à travers tout autre moyens que cela soit dans les cartes, le marc de café, les lignes de la main …etc..

Dans la bible, nous voyons aussi que s’il existe de bons prophètes, il en existe aussi de mauvais : des faux prophètes. Un des signes qui les différencie est que les bons conduisent à Dieu alors que les autres tournent l’homme vers l’assouvissement de ses passions, de ses désirs propres, qu’ils soient légitimes ou non !

Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde.   2 - A ceci reconnaissez l'esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu ;  3 - et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu ; c'est là l'esprit de l'Antichrist.  Vous avez entendu dire qu'il allait venir ; eh bien ! Maintenant, il est déjà dans le monde.   4 - Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu et vous les avez vaincus.  Car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.   5 - Eux, ils sont du monde ; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde et le monde les écoute.   6 - Nous, nous sommes de Dieu.  Qui connaît Dieu nous écoute, qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas.  C'est à quoi nous reconnaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.    1 Jean 4 / 1.6

Aujourd’hui, nous voyons le monde rempli de ces faux prophètes ! Il nous faut non seulement apprendre à les reconnaître mais encore à les éviter nous-mêmes et à aider les autres aussi à s’en tenir éloignés. Ayons bien conscience que si Dieu nous a créés libres et responsables pour aller à lui et répondre à son amour, ce n’est certes pas pour nous rendre esclaves de passions humaines et de mauvaises puissances.

Appeler les esprits

Bien des gens ont du mal à accepter la mort de leurs proches. C’est une rupture toujours douloureuse à vivre sur le plan humain, et certains alors essaient de rentrer en contact avec eux... et, via l’intermédiaire d’un médium, pensent pouvoir leur parler et persévérer dans cette communication. C’est là un des pièges du malin. Généralement, ce ne sont pas les défunts qui sont contactés mais des esprits malins. Bien sur ils sont capables de dire des choses que nous pensions privées, secrètes; mais c’est là même leur méthode pour nous attirer et nous tirer loin de la foi e Dieu. Pratiquer cela c’est vraiment ouvrir la porte au malin. Ceci foisonne dans notre société parce que nous n’avons pas compris que le Royaume de Dieu est UN. C’est comme une maison avec bien des pièces. L’une de ces pièces pourrait s’appeler terre, une autre, purgatoire, une autre encore paradis ; et le lien entre elles, est la communion des saints.

L’être humain, avant d’être un corps humain périssable est avant tout une âme, une âme créée dans l’amour et pour l’amour de Dieu dans l’éternité. Notre difficulté vient du fait que nous ne regardons qu’à notre vie terrestre, oubliant que par notre âme nous sommes éternels. Lorsque l’homme meurt qu’il quitte son enveloppe charnelle, il se retrouve devant Dieu, non pas comme devant un tribunal humain, mais dans la lumière de vérité de l’amour. Il voit tout l’amour que Dieu a pour lui, il voit en même temps ses propres manquements à l’amour et alors il sait qu’il a besoin d’être purifié pour rejoindre le Trois Fois Saint, le Tout Amour, il ne désire pas autre chose ! Dieu n’a pas besoin de condamner, l’amour appelle l’amour et l’âme elle même veut sa purification, c’est cette « étape » dans l’amour que l’Eglise appelle purgatoire. Lorsque l’âme est enfin purifiée, alors elle rejoint l’amour parfait pour l’éternité dans ce que nous appelons paradis. La communion des saints c’est le courant d’amour qui relient les âmes entre elles, qu’elles soient au paradis, au purgatoire ou encore sur la terre.

Les âmes des défunts, qu’elles soient au paradis ou au purgatoire, ne nous sont pas étrangères, grandissant sans cesse dans l’amour, elles rendent toute gloire à Dieu et intercèdent pour les âmes qui en ont encore besoin, qu’elles soient sur la terre ou en purgatoire. non, elles ne nous sont pas étrangères, c’est simplement la dimension de notre relation qui change, car elle ne s’ordonne plus à notre petite vie terrestre mais bien à la dimension de notre éternité dans notre relation avec Dieu.

Si nous cherchons à entrer en relation avec les morts ce n’est pas pour eux, pour leur bien, mais parce qu’ils nous manquent, à nous ! Or l’amour ce n’est pas de posséder l’autre pour soi, de s’en servir, mais bien au contraire de se donner à l’autre pour lui-même, pour son bonheur. Et le réel bonheur d’un défunt est de rejoindre Dieu dans sa plénitude. Point n’est alors besoin de le contacter, il suffit de prier pour lui, sachant bien que lui aussi prie pour nous.

Il peut arriver que Dieu permette à certaines âmes de contacter des vivants mais c’est alors généralement pour aller à la foi, à la conversion et non pour un simple réconfort humain, voir d’ordre passionnel. Par ailleurs Dieu n’a guère besoin de médium pour cela !

La bible nous met en garde contre de telles pratiques. C’est là un avertissement plein de sagesse car l’au-delà est un « monde » que l’humain ne peut gérer, dominer. Ne cherchons donc plus à contacter nos défunts, ou à faire appels à des esprits à travers des pratiques de spiritisme, ceux ci ne seront jamais bienfaisants, et nous courons le grave danger de nous couper de Dieu et de son salut éternel.

Sortilèges et mauvais œil

Ne nous y trompons pas, il n’y a pas de magie blanche bénéfique opposée à une magie noire négative, toute magie est dangereuse car elle met en action des forces qui nous dépassent.

Toute magie porte en elle un germe de destruction en ce sens qu’elle nous coupe de la relation d’amour et de confiance en Dieu.

Lorsque nous lisons dans la bible la vie de Jésus et des apôtres nous voyons à quel point Jésus est maître des démons. Il a donné aussi ce pouvoir à ses apôtres. Dès le début de l’Eglise nous assistons à des délivrances de possédés .

C’est la lutte contre le Mal. Mais cette lutte contre le mal a aussi d’autres aspects comme de lutter contre les pratiques magiques et toute forme de superstition. Le magicien Bar Jésus alias Elimas comme nous le voyons en actes 13/6.12 l’apprendra à ses dépends !

Ayant traversé toute l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent là un magicien, faux prophète juif, nommé Bar-Jésus,  7 - qui était de l'entourage du proconsul Sergius Paulus, homme avisé.  Ce dernier fit appeler Barnabé et Saul, désireux d'entendre la parole de Dieu.   8 - Mais Élymas le magicien - ainsi se traduit son nom - leur faisait opposition, cherchant à détourner le proconsul de la foi.   9 - Alors Saul - appelé aussi Paul -, rempli de l'Esprit Saint, le fixa du regard  10 - et lui dit : " Etre rempli de toutes les astuces et de toutes les scélératesses, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu donc pas de rendre tortueuses les voies du Seigneur qui sont droites  ?  11 - Voici à présent que la main du Seigneur est sur toi.  Tu vas devenir aveugle, et pour un temps tu ne verras plus le soleil.  " A l'instant même, obscurité et ténèbres s'abattirent sur lui, et il tournait de tous côtés, cherchant quelqu'un pour le conduire.   12 - Alors, voyant ce qui s'était passé, le proconsul embrassa la foi, vivement frappé par la doctrine du Seigneur.

Les exorcistes juifs eux aussi en feront les frais ( actes 19/11.17)

Dieu opérait par les mains de Paul des miracles peu banals,  12 - à tel point qu'il suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps : alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais s'en allaient.   13 - Or quelques exorcistes juifs ambulants s'essayèrent à prononcer, eux aussi, le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits mauvais.  Ils disaient : " Je vous adjure par ce Jésus que Paul proclame.  "  14 - Il y avait sept fils de Scéva, un grand prêtre juif, qui agissaient de la sorte.   15 - Mais l'esprit mauvais leur répliqua : " Jésus, je le connais, et Paul, je sais qui c'est.  Mais vous autres, qui êtes-vous  ? "  16 - Et se jetant sur eux, l'homme possédé de l'esprit mauvais les maîtrisa les uns et les autres et les malmena si bien que c'est nus et couverts de blessures qu'ils s'échappèrent de cette maison.   17 - Tous les habitants d'Éphèse, Juifs et Grecs, surent la chose.  La crainte alors s'empara de tous et le nom du Seigneur Jésus fut glorifié.  

Mais ce qu’il est important de retenir ici c’est la conversion des témoins de ces scènes. Le peuple de Dieu ouvrant les yeux comprend son erreur et se convertit ainsi que nous pouvons le lire en actes 19/18.19 .

Beaucoup de ceux qui étaient devenus croyants venaient faire leurs aveux et dévoiler leurs pratiques.   19 - Bon nombre de ceux qui s'étaient adonnés à la magie apportaient leurs livres et les brûlaient en présence de tous.  On en estima la valeur : cela faisait cinquante mille pièces d'argent.  

Puissions-nous, nous aussi, ouvrir les yeux et renoncer à toute mauvaise pratique aussi futile ou insignifiante puisse-t-elle nous paraître, car de même qu’une petite aiguille peut faire éclater un ballon gonflé, tout aussi sûrement notre mauvaise pratique si nous n’y renonçons pas nous coupera de Dieu pour nous asservir au mal.

Et je voudrai en arriver maintenant à parler des prodiges et miracles que le malin même est capable d’opérer aux yeux des hommes, pour les dérouter de leur chemin vers Dieu. Ce n’est pas parce que quelqu’un opère un miracle de guérison par exemple ou qu’il a annoncé un avenir qui se révèle juste qu’il faut le suivre. Il faut réellement apprendre à discerner les esprits. Et un des critères de ce discernement est de reconnaître que Jésus est Fils unique de Dieu, Dieu lui même ! Toute personne qui faisant de «grandes choses» mais n’affirmant pas cette divinité du Christ, n’est pas à suivre ! Suivons la sagesse de Saint Paul qui nous dit à nous aussi :

Quand vous étiez païens, vous le savez, vous étiez entraînés irrésistiblement vers les idoles muettes.  3 - C'est pourquoi, je vous le déclare : personne, parlant avec l'Esprit de Dieu, ne dit : " Anathème à Jésus ", et nul ne peut dire : " Jésus est Seigneur ", s'il n'est avec l'Esprit Saint.    ( 1 Cor 12 / 2.3 )

Maintenant, il existe bien des faux prophètes en ce monde qui se réclament de Jésus en parole mais qui par leur vie ne suivent pas les évangiles et encore moins les règles et la tradition de l’Eglise. Que ces prophètes là  restent loin du disciple du Christ ! Ne les approchez pas, ne les écoutez pas et surtout ne les suivez pas ! Gardez vous aussi, loin des médiums, hypnotiseurs et voyants qui sous prétexte de vous aider dans votre vie terrestre vous éloigne de la seule source de vie qui est Dieu ! De même éloignez vous de toute personne vous promettant un avenir meilleur ou le bonheur, surtout moyennant finances ! S’il y a bien une chose qui ne s’achète ni ne se vend, c’est le bonheur …. De même d’ailleurs que l’amour. L’amour se donne et se reçoit mais en aucun cas ne peut s’acheter ou se vendre !

Par la mort et la résurrection de Jésus, Satan est déjà vaincu. Même s’il lui reste un certain pouvoir en ce monde celui ci n’est que limité aussi bien en puissance que dans le temps. la force du mal vient bien souvent de la peur que nous en avons. nous ne devons pas craindre les jeteurs de sorts ou le mauvais œil et autre chose de ce genre. Jésus a vaincu tout cela, il nous suffit de nous tourner vers Jésus résolument pour qu’il nous en délivre.

Une feinte du malin est de nous faire croire qu’il est aussi fort que Dieu mais cela est totalement faux ; ce n’est qu’une créature et même si en tant qu’être humain nous ne pouvons rivaliser avec sa force, Dieu, lui, le vainc en nous, dans nos vies, à chaque fois que nous le lui demandons. Satan n’est qu’un esprit qui ne peut rien contre la puissance de Dieu et donc du Christ, sachons le bien !

Notre seule solution est alors de recourir à Jésus. Les sacrements : baptême, confession, eucharistie nous protègent contre cela. Bien souvent ces soi-disant sorts ne sont pas réels mais les gens s’en croient atteints et alors au lieu de recourir au Créateur ils essaient de les résoudre en passant par quelqu’un d’humain qui à leurs yeux a des pouvoirs spirituels ou paranormaux importants ! Ils oublient alors une seule chose, ce n’est pas l’homme quel qu’il soit qui peut délier un lien ou supprimer l’effet d’un sort si tant est qu’il existe, seul Dieu le peut ! Et si un homme intervient à ce niveau ce ne peut être qu’au nom de Dieu, de Jésus Christ !

Avoir alors recourt aux sacrements c’est se revêtir du Christ et donc lui permettre de vaincre le mal en nous, dans notre vie

Aucune malédiction ne peut résister à l’amour du Christ.

Il est aussi, bon de noter ici, que Dieu ne nous appelle pas à maudire mais à bénir. Il nous appelle à l’amour de tous et même de nos ennemis. Cette parole n’est pas sans importance. En effet le mal est étranger à l’amour. Nous laisser aller à la colère, la rancœur, la haine voir la malédiction c’est lui ouvrir tout grand notre porte ! Au contraire entrer dans la voie de la miséricorde, du pardon, de l’amour de la bénédiction, c’est comme tailler un pare feu dans un incendie ! Faute de bois l’incendie s’arrêtera ! L’amour appelle l’amour. Dieu est l’amour et là où il règne, il n’y a pas de place pour les puissances du mal.

Qu’il me soit permis ici de parler un peu de la bénédiction . Elle n’est pas un acte magique sans engagement de notre part, non ! Elle nous engage profondément dans l’amour et le concret de notre vie.

Bénir quelqu’un ce n’est pas seulement dire à Dieu : « Seigneur bénis cette personne » . C’est aussi avoir le courage de dire «  Untel je te bénis au nom du Père du Fils et du Saint Esprit ! »

Il y a quelques années, dans une communauté en France, les frères et sœurs avaient pris l’habitude le soir de se bénir mutuellement par une petite croix sur le front, en disant tout en regardant l’autre bien droit dans les yeux : «Je te bénis au nom du Père du Fils et du Saint Esprit » prenant le temps de penser à ce qu’ils disaient et faisaient ! Les nouveaux venus trouvaient cela un peu bizarre au début, mais ils s’apercevaient très vite, qu’il est impossible de bénir ainsi quelqu’un en vérité si notre cœur n’est pas dans la paix avec cette personne ; si on a un quelconque ressentiment envers elle. Et bien des fois, cette bénédiction à amener la rencontre et la réconciliation entre les frères et sœurs. Ainsi la parole de l’évangile « que le soleil ne se couche pas sur votre colère »  trouvait toute sa signification.

Cette bénédiction chacun peut la vivre avec tout son entourage, point n’est besoin d’être en communauté religieuse pour cela. Point non plus n’est besoin d’être présent physiquement ; chaque soir nous pouvons repenser à nos proches, à tous ceux que nous avons rencontrés dans la journée, à ceux qui nous ont énervé ; ou même blessé, et intérieurement les bénir ainsi de tout notre cœur ! « Untel je te bénis au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »   Peut- être alors, verrons nous qu’il y a de la peine, du ressentiment, de la colère, peut être même de la haine en nous. Alors demandons au Seigneur notre propre pardon pour ce mauvais sentiment et demandons lui de convertir notre cœur !… Et surtout persévérons dans cette bénédiction!

Faisons donc en sorte que notre cœur devienne un trône pour Dieu. Vivons dans l’amour, la miséricorde ! Accueillons chaque jour e nous l’Esprit Saint de Dieu pour qu’il nous comble de ses dons et que nous puissions comme le dit Saint Paul produire de bons fruits

Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres,  23 - douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses il n'y a pas de loi.  24 - Or ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. 25 -  Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse agir.   26 - Ne cherchons pas la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous enviant mutuellement.     » Galates 5/22.25

Pratique religieuse et superstition

La foi n’est pas synonyme de superstition. Elle s’enracine sur le Christ et non sur des « on dit »’ ou des «  proverbes et sentences » sans fondement.

Ainsi par exemple, la foi n’a rien à voir avec des choses telles que «  je ne passe pas sous une échelle ça porte malheur »  ou encore dire «  touchons du bois... Pourvu que ça dure ! »

La superstition c’est de croire que des personnes ou des choses ont des pouvoirs sur nous ou sur les évènements de notre vie alors même que Dieu seul a ce pouvoir.

La superstition est un péché qui touche directement notre relation avec Dieu, elle marque non seulement notre ignorance de la puissance et de l‘amour de Dieu mais encore traduit la faiblesse de notre foi en Lui.

De même les sacrements ne sont pas des actes magiques, mais sont une relation vraie, vivante avec Dieu.

Porter une médaille, un scapulaire n’est pas se munir d’une amulette qui par sa seule présence vous protègerait d’un malheur. C’est un témoignage d’amour qui implique une réalité de vie avec Dieu.

Rien ne me sert de faire bénir ma voiture ou d’y mette une médaille de saint Christophe par exemple pour me protéger des accidents de voiture si je conduis en excès de vitesse ou sous l’emprise de l’alcool. Dieu  nous a fait responsable, et toute notre foi doit se vivre dans cette responsabilité !

Notre vie doit être en rapport avec notre foi en Jésus ! Or Jésus nous demande en premier commandement de nous aimer les uns les autres comme nous-mêmes ! Aimer les autres, c’est dans ce cas, conduire prudemment pour ne pas mettre leur vie en danger ainsi que la mienne d’ailleurs !

La foi est quelque chose qui se cultive, se développe. Cela se fait par la prière mais aussi par l’étude et la réflexion. Dieu ne nous donne pas une intelligence, une capacité de réfléchir, un esprit d’analyse et de critique pour que nous ne nous en servions pas ! Apprenons donc à approfondir non seulement la bible mais encore l’enseignement transmis par l’Eglise.

Bien des gens quand on leur demande pourquoi ils croient ou ne croient pas à telle ou telle chose sont bien incapables de dire vraiment pourquoi … ils ont simplement accepté les thèses d’autres personnes sans faire l’effort d’une réflexion et donc d’une adhésion personnelle. Cela est simplement dommage car nous limitons ainsi notre cheminement spirituel c’est à dire notre découverte même de Dieu et de son amour pour nous-mêmes. Comment alors vivre pleinement avec quelqu’un que nous ne connaissons pas ou du moins que nous connaissons mal ?

Conclusion

Pour lutter contre tout cela un seul remède : vivre avec l’Esprit Saint dans la prière, la confiance et l’amour. L’Esprit Saint est celui qui nous révèle toute chose et nous aide à comprendre et à assimiler la parole de Dieu, c’est aussi celui qui nous aide à nous réaliser pleinement dans notre identité humaine et surtout dans notre identité d’enfant bien aimé du Père. Alors lisons la parole de Dieu et demandons au Père non seulement de nous délivrer du mal mais aussi de nous combler de son Esprit Saint. ( voir enseignement sur l’Esprit Saint ) ainsi nous serons vraiment capables de faire le bien en tout .

 Myriam de Gemma

 

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