2 CORINTHIENS / 2 Corinthiens 1

2 Corinthiens 1/ 1-7

Paul Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, ainsi qu’à tous les fidèles qui sont par toute la Grèce. 

À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. 
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort. 
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu. 
En effet, de même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés. 
Quand nous sommes dans la détresse, c’est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ; quand nous sommes réconfortés, c’est encore pour que vous obteniez le réconfort, et cela vous permet de supporter avec persévérance les mêmes souffrances que nous. 
En ce qui vous concerne, nous avons de solides raisons d’espérer, car, nous le savons, de même que vous avez part aux souffrances, de même vous obtiendrez le réconfort

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 Voila bien un texte à contre-courant de certaines pensées actuelles où l’on considère la maladie et particulièrement la souffrance comme le mal pur, le mal qu’il faut absolument éradiquer ; à contre-courant aussi de certaines pensées actuelles où l’on veut faire de Dieu, un Dieu qui doit nous éviter toute souffrance… un Dieu « papa gâteau » en somme !

Paul avec sa clarté et sa franchise habituelle nous le redit encore une fois, la souffrance fait partie du monde, et elle a un sens dans notre vies spirituelle ! Jésus a souffert sur la croix pour sauver les âmes, toute sa vie, et particulièrement sa Passion, a été un acte d’amour de compassion.

Dans  notre propre souffrance, même si nous sommes en droit de demander à Dieu d’en être guéris, délivrés, nous sommes aussi appelés à nous offrir nous-mêmes avec tout ce que nous endurons pour le soulagement des autres, pour la conversion des autres ! Un malade, en  vivant sa maladie dans l’amour de Dieu et dans l’amour des autres, est puissant sur le cœur de Dieu ! Voilà bien un langage que nous n’entendons pas souvent mais qui pourtant est bien réel ; et Saint Paul nous le redit clairement aujourd’hui ! 

Puissions-nous découvrir la puissance de vie de nos épreuves et maladies et apprendre à bien les vivre dans l’amour de Dieu, dans l’amour des autres !

Myriam de Gemma